jeudi 25 octobre 2012
TROIS NOUVEAUX CABINETS DENTAIRES
Depuis le mois de mars, la Mutualité française a installé un chirurgien-dentiste à la maison médicale de Louhans, du lundi au jeudi. Depuis le 19 octobre, il assure également des consultations le vendredi à la maison médicale de Montret. Et le 5 novembre, Benoit Leheis, un des trois praticiens du cabinet dentaire de Pierre-de-Bresse, ouvrira un cabinet à Louhans, rue de Beaufort.
Aubaine
En tout, trois nouveaux cabinets dentaires s’ouvrent en Bresse. Une aubaine pour la région qui compte aujourd’hui 19 chirurgiens-dentistes pour 65 000 habitants.
Comment une telle aubaine a-t-elle pu être possible ? « D’abord, on a accès à une carte avec les zones défavorisées : la priorité, c’est d’offrir de la proximité et de répondre au besoin de la population.
Ensuite, pour le cas des deux maisons médicales, ce sont les élus locaux qui nous ont sollicités », commente Jean-Pierre Del Bon, le président de la Mutualité française de Saône-et-Loire.
« Attirer quelqu’un »
Quant à Benoit Leheis, qui ouvrira prochainement son cabinet à Louhans, il souhaitait s’agrandir : « Actuellement, on est trois praticiens à Pierre, pour 150 m² de locaux. Je viens m’agrandir ici ».
Dans sa nouvelle structure, rue de Beaufort, il pourra compter sur l’aide de deux assistantes, une secrétaire médicale, et bientôt (en juin 2013), sur un prothésiste dentaire. Dans son cabinet, trois salles de soin et une salle de chirurgie. « Ça peut intéresser un potentiel associé. J’aimerais bien attirer quelqu’un », confie Benoit Leheis. Pour cela, il n’a pas lésiné sur les moyens avec du matériel de pointe. « Pour attirer un jeune collègue, il faut de bons locaux et du bon matériel », assure le praticien.
Une recrue espagnole
C’est bien là le problème de la Bresse : attirer de jeunes praticiens. « Ce n’est pas une priorité pour eux de s’installer en campagne », reconnaît Jean-Pierre Del Bon. Il a d’ailleurs recruté un Espagnol pour les postes à Louhans et Montret. « C’était une opportunité. Mais c’est vrai qu’on a des difficultés à trouver des dentistes libéraux français qui veulent bien s’installer en campagne », avoue-t-il.
Emploi du temps chargé
La charge de travail peut aussi être un obstacle. « Le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de confrères est presqu’un problème : il y a vraiment beaucoup de travail. S’il y en avait plus, on aurait peut-être des plannings moins surchargés », confie Benoit Leheis.
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