vendredi 26 octobre 2012
les douleurs dentaires sont fréquentes au cours de la grossesse
Porter un appareil dentaire n’est jamais une expérience agréable. En porter un quand on est presque adulte, c’est encore plus compliqué. Du moins, c’est ce qu’on pourrait croire. Alfrédette témoigne.
À l’adolescence, Mère Nature ne m’avait point gâtée : on pourrait même dire qu’elle s’était franchement foutue de ma pomme. J’avais les cheveux gras, des lunettes à double foyer et une acné rampante. Mais le pire était à venir : certaines de mes dents de lait avaient décidé de jouer les Tanguy et de ne point tomber. Rien de bien grave jusqu’à ce jour terrible où mes canines définitives décidèrent de pousser par-dessus mes dents de lait, me donnant l’air d’un petit vampire acnéique : un peu comme Edward Cullen, mais en beaucoup moins mignon – et avec des pellicules.
Et c’est ainsi que je fus traînée dans le cabinet d’un dentiste, aussi apeurée que Franck Ribéry à l’académie française. Le verdict de l’homme de science fut sans appel : ce serait un appareil dentaire, ou une vie passée à couvrir ma bouche des deux mains en priant la Sainte Vierge des dentitions anarchiques. Lorsque l’on me posa l’obscur instrument de torture, j’étais en classe de première et la perspective de me faire appeler « sourire d’enfer » ne me faisait pas vraiment fantasmer. De plus, j’étais hantée par maintes appréhensions toutes plus stupides les unes que les autres, et je me voyais déjà renoncer à toute vie sentimentale pendant trois ans. Autant vous dire que j’attendais le jour fatidique de la pose de l’appareil avec autant d’impatience qu’un week-end en compagnie de Nadine Morano.
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